Voyage d’études
Voyage d’études 2023
C’est le grand retour du Voyage d’Études !! Et pour l’occasion on vous propose de partir à la (re)découverte d’un territoire et des opérations emblématiques qui le composent ... mais où allons-nous ?
Pour le grand retour du voyage d’étude, c’est Angers, première ville française où il fait bon vivre, capitale d’Art et d’Histoire, berceau de la dynastie des Plantagenêts, qui nous ouvre ses portes !
De Angers, nous retiendrons le fabuleux accueil des Angevins, leur capacité à célébrer le patrimoine qu’ils contrastent avec des ouvrages modernes.
Dynamiques territoriales à l’œuvre
Nous commençons notre séjour avec un temps de présentation et d’échange autour des stratégies territoriales. L’objectif est que chacun dispose des élé- ments de base pour appréhender le territoire, ses particularités, ses enjeux et les politiques publiques qui en découlent. Un des principaux enjeux est l’eau. En effet, la ville est tributaire à 100 % de la Loire pour l’approvisionnement en eau potable et plus de 30 000 personnes sont sous le risque inondation, il est essentiel de mettre en place une stratégie du grand cycle de l’eau. Nous apprécions aussi le travail de concertation proposé sur le territoire : des assises de la transition écologique qui ont permis d’établir, collectivement, 63 mesures concrètes. Depuis, un groupe de suivi et d’évaluation citoyen fait le point sur l’état d’avancement de la feuille de route.
Balade urbaine angevine
Cette balade à travers les ruelles du vieil Angers nous a conduits jusqu’aux berges de la Loire, en passant par la cathédrale Saint-Maurice, le musée Pincé, la place du Ralliement, la maison des Artisans, la collégiale Saint- Martin, la tour Saint-Aubin, le Repaire urbain, le jardin du musée des Beaux-Arts et l’incontournable château d’Angers. En introduction, le plan de sauvegarde et de mise en valeur, tout juste approuvé, nous donne ce repère : sur 100 monuments historiques, 80 sont sur la cité ! Ce que nous retenons, c’est le retrait progressif de la circulation automobile au profit des modes doux, des difficultés à impulser des réhabilitations adaptées au bâti ancien (qui nuisent à la préservation du patrimoine), une circulation fluide et ouverte entre les différents points d’intérêts de notre parcours et la recherche de contraste avec des touches modernes dans l’architecture.
Les Hauts de Saint-Aubin
C’est à la maison de quartier des Hauts de Saint-Aubin, livrée récemment, que nous sommes accueillis et profitons d’une vue imprenable sur l’aire de jeux inclusive de la place de la Fraternité, conçue par BASE avec les enfants de l’école. Nos interlocuteurs nous présentent le grand chantier d’aménage- ment que constitue la ZAC du plateau des Capucins : 104 hectares, 4 600 logements, première tranche de 2009 à 2014. Puis en 2015, un nouveau projet est dessiné par le cabinet d’architectes-urbanistes Johann San avec 2 objectifs principaux : retrouver des formes urbaines variées et donner davantage de place au végétal (densification). Nous découvrons le secteur des Bretonnières qui, via un AMI, doit proposer de nouvelles formes d’habiter en ville. Sur place, Bouygues Immobilier nous ouvre les portes du chantier « Empreinte » avec un bâtiment tout bois, une isolation en grande majorité biosourcée et deux locaux à vélos réalisés avec la terre du site.
Notre exploration de la ville se poursuivra, pour certains d’entre nous, jusqu’à tard dans la nuit avec la découverte de nouveaux usages pour les lieux de culte.
Réhabiliter Monplaisir // Harleem
Notre deuxième journée nous emmène dans le quartier en renouvellement urbain de Monplaisir, et c’est dans la partie hébergement d’un ancien foyer de jeunes travailleurs que nous découvrons les nouveaux bureaux de la Direction des bâtiments et du patrimoine communautaire. L’enjeu de cette réhabilitation est d’assurer une grande qualité d’ambiance de travail et de performances environnementales, tout en conservant la structure et les contraintes du bâtiment existant. Afin de conserver une hauteur souspla- fond agréable, tous les réseaux sont apparents, les pôles de travail se logent dans les anciennes chambres et offrent une diversité d’usages : convivialité, travail collectif, postes individuels et salles de réunions, etc. Nous apprécions particulièrement le travail de co-conception mené avec les agents pour amé- nager les espaces et mettre en valeur les talents de cette direction à travers la création de mobilier issu du réemploi/recyclage de matériaux.
Quai Saint-Serge
Quai Saint-Serge, c’est 15 ha dédiés au développement du pôle tertiaire et universitaire aménagé en lieu et place d’anciens sites industriels. Ici, petite visite insolite de la patinoire IceParc où nous prenons conscience de la place du hockey dans la culture angevine (jeune, grand public et professionnels) ! Autre signal architectural, Métamorphose de Giboire, impulsé par Imagine Angers, nous attire par sa taille et par ses formes. Mais ce qui nous offre un temps de pause, c’est le parc Saint-Serge… 5 ha aux multiples usages. Skatepark, cheminements doux, aires de pique-nique et plaine événemen- tielle, le tout permettant à la Maine de s’étendre et de gérer les eaux plu- viales de manière alternative.
Ensuite, le temps est venu pour nous de retourner en gare en direction de Lyon.
Entre Patrimoine mondial de l’UNESCO et zones naturelles protégées, dotée de nombreux jardins et parcs, l’agglomération d’Angers jouit d’un environnement exceptionnel. Engagée depuis 1999 dans le projet « Angers ville écologique et durable », Angers a élaboré son premier Agenda 21 en 2000 et est reconnue comme une référence nationale en matière de développement durable.
À plusieurs reprises, le territoire d’Angers a été récompensé pour son implication environnementale : Trophée Eco Maire, Rubans du Développement durable…
Elle offre depuis toujours, et encore plus aujourd’hui, un cadre et un environnement favorable aux comportements et usages durables : éco-mobilité, consommations, recyclage, cadre de vie…
Votre contact : Naïma Brazi