Projet National DOLMEN - Freins au réemploi de la pierre naturelle
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Voici le rapport réalisé en partenariat par le CTMNC, le CSTB et MAÏA SONNIER sur les freins au réemploi de la pierre naturelle dans le cadre du Projet National DOLMEN (Développement d’Outils et de Logiciels pour la Maçonnerie Existante et Neuve).
Résumé
La pierre naturelle est un matériau traditionnel de construction. Elle a longtemps été utilisée pour édifier des ouvrages d’art, construire des habitations ou paver des rues. Les ressources
utilisées peuvent provenir d’alluvions, de l’érosion naturelle des sols, de carrières où la pierre est taillée, mais aussi de constructions préexistantes. Si le réemploi s’est toujours pratiqué naturellement à l’échelle locale et artisanale, l’aspect sécuritaire de nos sociétés contemporaines nous pousse aujourd’hui à encadrer cette pratique.
Ce rapport présente l’étude menée dans le cadre du PN DOLMEN par le CSTB, le CTMNC et MAÏA SONNIER sur les obstacles au réemploi et à la réutilisation de la pierre naturelle dans
le secteur du bâtiment et des travaux publics. Il explore les enjeux du réemploi et de la réutilisation de la pierre naturelle dans le domaine du BTP.
Une nomenclature est ensuite proposée afin de faciliter l’identification des gisements de produits et matériaux en pierre naturelle mis en œuvre.
Un état des lieux est réalisé sur les freins perçus par les professionnels vis-à-vis de ces pratiques de réemploi et de réutilisation de la pierre.
Enfin, les freins identifiés sont hiérarchisés et des propositions de solutions sont faites pour les surmonter, avec l’objectif que le réemploi et la réutilisation de la pierre naturelle redeviennent des pratiques répandues. Les principaux freins identifiés sont d’ordre réglementaire et technique. La filière de la revalorisation a besoin de se développer, et des initiatives sont attendues du côté de la
communication. En effet, certaines ressources documentaires, numériques, voir des formations et des initiatives méritent davantage de visibilité. Par ailleurs, l’équipe projet propose des solutions qui devraient permettre de lever les freins jugés prioritaires.
Ces pistes concernent notamment :
- l’approfondissement de la nomenclature et l’identification des gisements
- la cartographie de ces gisements
- la communication
- les aspects techniques liés à la qualification des matériaux, la faisabilité économique et environnementale, l’évolution du contexte réglementaire, mais aussi la formation et la diffusion des connaissances
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